David Jemmali explique le renouveau de Bordeaux par le retour à un "esprit de combattants". Mais il se méfie du déplacement à Lens, samedi. Le défenseur, reconverti malgré lui dans l'axe, compte toutefois l'état de forme des siens pour y faire un résultat.
DAVID JEMMALI, vous êtes-vous fixé le challenge de remporter un quatrième succès consécutif, après Paris, Galatasaray et Saint-Etienne ?
Pas spécialement. Ce serait une très bonne opération au niveau des points de passer devant Lens pour atterrir un peu plus haut (au classement) mais ce ne sera pas évident. Lens, c'est plus costaud (que Paris), plus technique, il y a beaucoup de puissance. Avec une bonne ambiance sûrement, dans un beau stade, cela sera un autre match qu'au Parc où on avait réalisé une grosse performance, car l'état d'esprit des Lensois, la mentalité n'est pas la même que celle des Parisiens.
Comment expliquez-vous le renouveau bordelais ?
Pendant un laps de temps, on a été trop focalisés sur le fait qu'il fallait produire du beau jeu parce que l'on avait un numéro 10, on avait perdu cet esprit de combattants. On l'a retrouvé et c'est ce qui fait aussi qu'on ramène des points.
Que vous apporte la dynamique actuelle ?
De la confiance, forcément après chaque victoire et un petit peu plus de sérénité. On est un peu plus joyeux quand on commence une nouvelle semaine. Quand ça ne va pas, il y a beaucoup de choses à rectifier, sans se prendre la tête. C'est ce que l'on a fait au fil des semaines, on a eu des hauts, des bas, on n'a pas baissé la tête, on a bossé tout simplement, beaucoup discuté, cela paye aujourd'hui. Tout le monde arrive à prendre des repères, des automatismes, est vraiment concernés à 100%.
Après avoir été ménagé un temps, vous avez retrouvé l'axe central de la défense contre les Verts. Vous y faites-vous ?
Ces dernières semaines, j'avais besoin de repos après ma blessure (aux adducteurs) et la petite maladie que j'ai eue, cela m'a fait du bien de rester au repos. Le fait de souffler était primordial pour bien repartir. Quant à l'axe, je n'y joue pas non plus à contrecoeur mais je ne peux m'empêcher de penser à ce côté droit.
Vous souhaiteriez retrouvez votre poste de latéral droit ?
D.J. : J'ai déjà dit que j'avais une préférence pour jouer à droite mais cela devient plus compliqué pour moi dans la mesure où le coach veut me faire continuer dans l'axe et que Ju (Faubert) est en train de s'affirmer en tant qu'arrière droit. Je ne fais pas une croix dessus mais ça va être difficile pour moi. Pour le reste, je suis satisfait, tant que le coach ne me fait pas passer arrière gauche (rires) !
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