De retour depuis deux matches après six mois d'absence, le milieu de terrain offensif de Monaco, Camel Meriem, entend désormais prendre ses responsabilités pour aider son club à gagner à Troyes lors de la 13e journée de L1, et espérer sortir de la zone rouge.
CAMEL MERIEM, Monaco est toujours en grande difficulté...
C.M: On se répète. Tant qu'on ne gagne pas, le match suivant est capital. Il faut réagir en gagnant à Troyes, un adversaire direct, pour pouvoir enchaîner. On est dans ce Championnat du bas de tableau. Si on veut jouer autre chose, il faut gagner ce type de match. On a besoin de confiance, de se sentir moins fébrile dans le jeu.
Quelle est la solution idéale ?
C.M: Seule la victoire peut nous apporter cela. Il faut donc gagner au plus vite. On est touché par la situation actuelle. Mais il ne faut pas se laisser abattre. Depuis le début de la saison, on n'a pas été très chanceux. Contre Nice, on aurait pu perdre. Flavio a arrêté ce penalty. C'est peut-être un signe que la roue tourne. J'espère que ça servira de déclic.
Ce manque de confiance influe-t-il sur votre jeu personnel ?
C.M: Quand on est dernier, on joue moins libéré. Cela joue inconsciemment. Il faut faire abstraction de la situation pour donner le meilleur de soi. Mais la situation n'est facile, ni à vivre, ni à expliquer. Sur le plan personnel, je ne me sens pas encore à 100%. Après une longue absence, j'ai besoin de matches pour me sentir mieux. Comme je m'y attendais, je manque de rythme, de compétition.
Les difficultés sur le terrain correspondent-elles à ce que vous remarquiez lors de votre convalescence ?
C.M: Oui. On manque de maîtrise collective. On recherche un fond de jeu. On a du mal à trouver la bonne formule offensive. On marque très peu et on se crée peu d'occasions franches. L'ensemble doit s'améliorer dans le mouvement et le jeu sans ballon. Par mon poste, je me sens très concerné. J'ai une grande envie de m'impliquer, de prendre des risques, de faire beaucoup plus. Je veux retrouver au plus vite mon meilleur niveau pour aider l'équipe. J'arrive à un âge (27 ans) où je me sens capable de prendre mes responsabilités. Mais je dois le prouver sur le terrain par des actes.