GREGORY COUPET : Le gardien de l'Olympique lyonnais n'a pas eu grand chose à faire. Il a sorti l'arrêt qu'il fallait sur la seule frappe grecque du match signée Samaras (16e). Coupet a ensuite été rarement inquiété, hormis sur une mésentente avec Lilian Thuram qui a failli le surprendre (39e).
WILLY SAGNOL : Le latéral du Bayern est en train de devenir le distilleur officiel de caviars de l'équipe de France. S'il est contré par la défense grecque, son centre venu de la droite est à l'origine du but de Thierry Henry (26e). Une passe décisive de plus et quelques montées dangereuses avant de céder sa place à la pause à FRANÇOIS CLERC. Le Lyonnais a également eu toute latitude pour aller vers l'avant. Une entrée réussie et ponctuée par un bon centre pour la tête d'Henry (61e).
WILLIAM GALLAS : A l'image de la défense tricolore, le Gunner a eu peu de travail face à des Grecs peu portés sur l'offensive. Mais ce match s'inscrit dans la lignée de ses dernières sorties avec les Bleus où son entente avec Lilian Thuram est toujours gage de sécurité. On l'a toutefois peu vu monter sur les coups de pied arrêtés comme il en a l'habitude.
LILIAN THURAM : Remplaçant de luxe à Barcelone, il a disputé l'intégralité de la rencontre. Le recordman des sélections (126) s'est fait une petite frayeur sur une mésentente avec Coupet (39e). Mais il s'est bien rattrapé par deux interventions décisives face (36e, 38e). Il aurait même pu délivrer une passe décisive pour Henry après la pause (48e).
ERIC ABIDAL : Très en vue en première période, le Lyonnais a encore fois beaucoup apporté par ses grandes chevauchées côté gauche. En revanche, une fois n'est pas coutume, sa relation avec Malouda n'a pas été aussi parfaite qu'à l'habitude. Remplacé par PATRICE EVRA (45e) qui a eu la liberté de beaucoup monter, comme à Manchester United.
PATRICK VIEIRA : Pour sa 100e sélection, Patrick Vieira a régné sur le milieu de terrain comme il le fait depuis la Coupe du monde. Il aurait même mérité un autre sort mais sa tête sur un coup franc de Sagnol (14e) et sa frappe dans le petit filet sur un service d'Henry (38e) n'ont pas trouvé le cadre. Il s'est contenté de son rôle de relayeur.
CLAUDE MAKELELE : Alors qu'on pensait que Domenech le laisserait souffler, le milieu de Chelsea a débuté la rencontre. Il s'est d'ailleurs parfaitement acquitté de sa tâche, ratissant beaucoup de ballons avant d'être remplacé par ALOU DIARRA (45e). L'ancien Lensois, qui jouait son premier match international depuis la finale du Mondial, s'est montré solide sans sortir de son rôle.
FLORENT MALOUDA : Intenable en première période, le milieu gauche a beaucoup tenté pour trouver ses attaquants. Il a notamment beaucoup cherché Louis Saha (1ère, 13e). Le Lyonnais s'est même créé une occasion de la tête sur un centre d'Henry (19e). En seconde période, son association avec Patrice Evra a forcement souffert de la comparaison avec celle qu'il a développée en club avec Eric Abidal.
SYLVAIN WILTORD : Titulaire en l'absence de Franck Ribéry, pourtant présent sur le banc, Sylvain Wiltord a beaucoup tenté. Auteur d'une belle frappe enroulée qui trouvait les gants de Nikopolidis (60e), il a montré à Raymond Domenech qu'on pouvait toujours compter sur lui.
THIERRY HENRY : Dans tous les bons coups, il a été récompensé de son activité par un but de la tête, son éternel point faible, en se jetant pour reprendre un centre de Sagnol (26e). Grâce à son 39e but en équipe de France, il se rapproche à grands pas du record de Michel Platini (41e). En 90 minutes, Thierry Henry a surtout montré une belle entente avec Louis Saha, comme avec Nicolas Anelka en seconde période.
LOUIS SAHA : Présent dans les tribunes, David Trezeguet a dû se faire du souci en voyant le match du Mancunien. Son activité (1ère, 45e) et surtout son entente avec Henry en font un titulaire de plus en plus crédible. Son remplaçant à la pause, NICOLAS ANELKA, a également marqué des points. Des essais effectués par Domenech, c'est sans doute le plus concluant. De l'envie, de la percussion et de la complémentarité avec Henry. Malgré une belle frappe du gauche (87e), il n'a pas marqué mais place désormais le sélectionneur face à un choix.