Si la France ne s’est pas montrée transcendante face à la Grèce, le capitaine des Bleus, Patrick Vieira, a néanmoins passé une excellente soirée marquée par sa centième sélection, l’hommage rendu aux champions du monde et d’Europe et bien évidemment la victoire face aux Hellènes (1-0).
PATRICK VIEIRA, que retiendrez vous de votre centième sélection en équipe de France ?
P. V. : Je retiens avant tout la victoire. C'est une grosse satisfaction. Gagner est toujours une bonne chose surtout lors d'une centième sélection. C'est symbolique.
Comment avez-vous trouvé la rencontre ? On a eu l'impression qu'elle manquait de rythme à certains moments ?
P. V. : L'équipe de France a manqué un peu de rythme en deuxième période parce que les trois jours qui ont précédé le match, on était un peu dans l'euphorie de ce qui allait se passer avec la fête organisée. On s'attendait quelque peu à cela. Mais on a su prendre ce match du bon côté, on a essayé de mettre du rythme d'entrée et cela nous a réussi car on a pu ouvrir la marque. Après, on a eu plus de mal. Mais ce qui est vraiment important, c'est que l'on a gardé nos valeurs, on a joué notre jeu.
En seconde période, les entrées de Nicolas Anelka, Alou Diarra, Patrice Evra ou François Clerc ont fait du bien aux Bleus&hellip
P. V. : C'est vrai. Cela s'est bien passé pour eux. Lors des quarante-cinq dernières minutes, les entrants, Nicolas Anelka notamment, ont été extraordinaires. Alou Diarra aussi a fait une excellente rentrée. Ils ont globalement beaucoup apporté à l'équipe et prouvé qu'ils n'étaient pas en équipe de France par hasard. Ce sont des joueurs de qualité et c'est important pour le groupe d'avoir des gars qui poussent.
Avant la rencontre, vous avez participé à la cérémonie d'hommage en l'honneur des héros de 1998 et 2000. Comment avez-vous vécu cela ?
P. V. : L'hommage a été rapide pour nous (nldr : Sylvain Wiltord, Thierry Henry, Lilian Thuram et Patrick Vieira) puisqu'on a dû faire l'aller-retour. On l'a vécu un peu différemment des autres joueurs qui n'étaient venus que pour cela. Mais c'était important de vivre ce moment. C'est une forme de reconnaissance vis-à-vis d'un groupe qui a marqué l'histoire du football français.
Cela doit être étrange d'être commémoré alors qu'on joue encore&hellip
P. V. : Non, car cet hommage était fait pour fêter un groupe et surtout célébrer une période particulière. Celle qui est allée de 1998 à 2000. Gagner une Coupe du monde et un Championnat d'Europe en deux ans, ça marque. La Fédération a bien fait d'organiser cela, c'est une reconnaissance qui me touche. Je suis content et fier d'avoir fait partie d'une telle aventure.
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