Avant d'affronter Odense en Coupe de l'UEFA, Marco Ramos espère que Lens va réussir à poursuivre la bonne série du club. Le défenseur nordiste estime que le Racing a pris conscience de ses possibilités et peut viser haut tant en Championnat qu'en Coupe de l'UEFA.
MARCO RAMOS, vous vous déplacez à Odense. Jusqu'ici, Lens est moins fringant à l'extérieur. Allez-vous aborder ce match dans le même esprit qu'une rencontre à domicile ?
M.R.: Il le faut ! Lens ne peut pas se permettre de jouer sur la défensive. Il ne faut pas reproduire la même erreur qu'à Sedan (où Lens menait 2-0 à la pause avant de se faire rejoindre à 2-2). Nantes était un match référence car nous avons produit des efforts de la première à la 94e minute (victoire 2-0). Odense, ce sera un saut dans l'inconnu. C'est souvent le cas dans cette Coupe de l'UEFA. Nous savons que cette équipe dispose de grands gabarits et d'un bon Brésilien qui tire les coups-francs. Ce sera un match très physique.
Lens reste sur six matches sans défaite en L1. Comment expliquez-vous cette embellie ?
M.R.: Nous commençons à comprendre nos erreurs passées. Nous sommes davantage ensemble sur le terrain. Nous sommes sur la bonne voie, l'équipe a pris conscience qu'elle pouvait réaliser quelque chose de très fort. Mais tout n'est pas parfait. Il nous reste beaucoup de travail à accomplir, dans la finition par exemple. Et cela concerne tout le monde: les attaquants, les centreurs, les latéraux qui débordent... L'essentiel est de travailler dans la continuité en conservant notre bon état d'esprit actuel.
En début de saison, Francis Gillot, votre entraîneur, n'avait pas hésité à égratigner le groupe qu'il jugeait alors inconstant. Il semble que son message a été entendu ?
M.R. : Les +coups de gueule+ de l'entraîneur étaient justifiés. Si notre situation s'est améliorée, c'est aussi parce que nous l'avons écouté, parce que nous appliquons mieux les consignes. Personnellement, sur le flanc gauche, je n'ai aucune restriction de sa part. Francis Gillot me répète de ne pas avoir peur, de prendre ma chance dès que j'en ai l'occasion.