Valence, actuellement à la peine, se déplace samedi sur le terrain du redoutable FC Séville, lors de la 11e journée de Liga. Une défaite au stade Sanchez-Pizjuan mettrait le club de Quique Flores dans une position délicate. De son côté, le Real Madrid veut confirmer contre le Racing Santander.
LIGA - 11E JOURNEE
REAL MADRID (3e) - RACING SANTANDER (14e)
Le Real Madrid fait de nouveau peur en Espagne. Grâce à la redoutable efficacité de Ruud van Nistelrooy (13 buts en 15 matches, toutes compétitions confondues), les Madrilènes tiennent la cadence imposée par le FC Séville et le FC Barcelone. Samedi, ils auront l'occasion de mettre la pression sur leurs adversaires directs avec la réception du Racing Santander, lors du premier match de la 11e journée de Liga.
Une rencontre qui ne s'annonce toutefois pas facile. Les coéquipiers de Raul vont devoir montrer un visage convaincant pour leur retour à Santiago Bernabeu à la suite de la débâcle contre le Celta Vigo (1-2). Mais surtout Santander n'est pas le premier venu. Auteur d'un départ catastrophique avec trois défaites de rang, le Racing a relevé la tête. Le club de Miguel Ángel Portugal est invaincu depuis la fin septembre et voudra confirmer sur la pelouse madrilène.
FC SÉVILLE (2e) - VALENCE CF (6e)
Valence va passer un gros test au FC Séville. Sérieux candidat au titre en début de saison après le recrutement des pointures espagnoles Morientes et Joaquin, Valence n'a pris que deux points lors de ses trois derniers matches (1-1 contre l'Athletic Bilbao, 1-1 à Barcelone face à l'Espanyol et défaite 1-0 à Santander) et se retrouve 6e de la Liga, à 5 points du Barça et 4 de Séville. Sa dernière victoire remonte au 22 octobre (7e journée), à domicile devant l'Osasuna Pampelune (1-0).
Une défaite au stade Sanchez-Pizjuan serait un coup dur porté aux ambitions d'un club qui fournit le plus d'internationaux espagnols (quatre dans la dernière liste de Luis Aragones: Angulo, Morientes, Silva et Villa). Ce qui inquiète le plus c'est la dégradation de l'ambiance au sein du club: l'entraîneur Quique Flores a demandé du renfort après une cascade de blessures (Regueiro, Moretti, Del Horno, Marchena, Albelda et Gavilan sont toujours à l'infirmerie) mais le directeur sportif Amedeo Carboni lui a opposé une fin de non recevoir. "Nous n'allons pas recruter pour recruter." L'entraîneur sait quelle est la position du club et tout le monde comprend cette philosophie, mais si quelqu'un ne veut pas rester dans le bateau, nous sommes partisans de la démocratie et il peut en descendre".
Il y a également eu un accrochage à l'entraînement entre David Villa et Flores (ce dernier avait exclu l'attaquant, lui reprochant des tacles trop appuyés) et le journal italien "La Gazzetta dello Sport" n'a pas mis longtemps pour faire état d'un intérêt de la Juventus Turin envers le buteur espagnol pour juin 2007, précisant que le joueur lui-même avait demandé à être transféré en raison d'une "rupture" avec l'entraîneur. C'est donc dans une ambiance toujours explosive (le nul à domicile contre l'Athletic n'a rien atténué) que Valence défie le FC Séville, qui est lui dans l'obligation de l'emporter après avoir laissé 2 points à Santander s'il veut continuer à suivre comme son ombre le FC Barcelone.