Après la défaite à Lorient mercredi (0-1), Lens va essayer de retrouver la victoire en recevant un adversaire direct, Saint-Etienne. Cela n'inquiète guère le milieu artésien Eric Carrière, qui estime son club "plus costaud" moralement que ces dernières années.
ERIC CARRIERE, comment appréhendez-vous la venue de Saint-Etienne, dimanche ?
E.C. : Notre match à Lorient reste une contre-performance, malgré le contexte de la rencontre (exclusion de Nenad Kovacevic dès la 25e minute, ndlr). Nous devons repartir de l'avant. Nous restons sur un seul point pris en deux matches et ce bilan est trop faible. Saint-Etienne, après une série de quatre défaites, s'est imposé contre Nancy (2-0). C'est un bon résultat, cette équipe redevient compétitive et peut nous poser des problèmes. Mais ce n'est pas facile de l'emporter au stade Bollaert. De toute façon, chaque match de cette fin de saison sera important.
L'absence de Nenad Kovacevic sera-t-elle préjudiciable ?
E.C. : Je ne pourrai le dire qu'à la fin du match ! Bien sûr, c'est toujours un problème d'être contraint de se passer d'un joueur cadre. Mais nous avons bien réussi à surpasser l'absence d'Aruna Dindane fin 2006. Les résultats étaient là quand même. De toute façon, il ne faut pas tout miser sur un seul joueur quand on veut terminer à la deuxième place du championnat. La force d'une équipe, c'est son collectif.
La course à la Ligue des Champions devient de plus en plus serrée. Comment jugez-vous la situation de Lens ?
E.C. : Tout reste possible. Lens est peut-être en quête de points, mais pas en quête de confiance. Notre dynamique est bonne. Par rapport à notre progression des deux dernières saisons, j'estime que notre groupe est plus costaud mentalement. C'est à nous de le prouver dans la deuxième partie de championnat où nous allons enchaîner les rencontres sur trois tableaux différents (Ligue 1, Coupe de France, Coupe de l'UEFA). Mais peu importe le nombre de matches: la solidarité devra toujours être présente.