Les deux clubs français en lice ont besoin d'un succès lors de la 4e journée de la Coupe de l'UEFA mais pas pour les mêmes raisons. Lens a besoin de battre Parme pour valider son billet pour les 16e. Auxerre doit gagner chez le Partizan Belgrade pour croire encore à la qualification.
LENS - PARME (ITA) 20h45
C'est fatigué par l'enchaînement des matches que Lens se présente face à Parme. En dix jours, Lens aura en effet enchaîné quatre rencontres, deux en C3 et deux en championnat. Cette actualité chargée inquiète l'entraîneur artésien Francis Gillot. "Avec l'état des terrains actuellement, aucun joueur ne peut donner son maximum sur quatre matches aussi rapprochés. J'aurai besoin des vingt joueurs dont je dispose actuellement." Parmi eux ne figure pas Aruna Dindane, toujours en convalescence. Quant à Eric Carrière et Nicolas Gillet, incertains, ils pourraient aussi manquer à l'appel. "J'espère que les joueurs auront récupéré mais je suis tout de même inquiet quant à cet état de fatigue" , s'inquiète Gillot.
Les Nordistes qui comptent une victoire à domicile contre Osasuna (3-1) et un nul à Odense (1-1) seront qualifiés en cas de victoire. Un succès leur permettrait également de passer en tête de la poule. "Parme a fait le plein pour l'instant, prévient Francis Gillot. Avec six points, on peut se qualifier, on va donc tout faire pour gagner contre Parme. Et si l'on peut, entre guillemets, laisser de côté le match de la dernière journée contre Heerenveen, qui se disputera trois jours avant de recevoir Lyon, ça serait toujours ça de pris."
Depuis le début de saison, Parme a quant à elle alterné le bon, en Coupe de l'UEFA, et le moins bon, en Championnat. Les Parmesans sont ainsi en tête du groupe D et déjà qualifiés mais ne pointent qu'à la 16e place en Serie A avec la plus mauvaise défense. Les Italiens ont laissé plusieurs titulaires au repos (Dessena, Ciaramitaro et Pisanu) et seront privés de leur meneur de jeu Domenico Morfeo, blessé. Son attaquant croate Igor Budan, auteur des deux buts à Heerenveen la semaine passée (2-1), constituera le principal atout de son équipe.
PARTIZAN BELGRADE (SER) - AUXERRE 20h45
C'est le match de la dernière chance pour Auxerre. Battus pour l'ouverture en Israël face au Maccabi Haïfa (3-1), accrochés par les Glasgow Rangers (2-2), les Bourguignons occupent la dernière place à égalité de points avec le Partizan et Livourne. Ils sont donc dans l'obligation de s'imposer pour conserver une chance de qualification. Pour corser le tout, l'AJ Auxerre ne se présente pas au mieux, toujours privée du Danois Thomas Kahlenberg et de Lionel Mathis. Stéphane Grichting, exclu à Tel Aviv, est lui suspendu. "Nous devrons être forts physiquement, bien en place défensivement et jouer les contres à fond", avance Jean Fernandez.
Après un mois d'octobre très difficile sur le plan comptable, l'AJA, seulement 14e de L1, s'est néanmoins redressée ces dernières semaines. Benoit Cheyrou sait que le problème n'est pas dans le jeu. "C'est surtout dans la tête. Nous nous sommes remis en question. Nous tentons de jouer mieux ensemble et d'afficher des valeurs de solidarité. C'est en train de payer car nous progressons actuellement", commente le milieu et capitaine. La formation icaunaise n'avait d'ailleurs pas pris de but à Bordeaux (0-0) et contre Toulouse (1-0) avant de retrouver ses mauvaises habitudes: celles de concéder des buts évitables, face aux Rangers ou encore dimanche à Lyon (0-1).
La rencontre contre Glasgow "laisse des regrets car nous prenons deux buts sur des ballons traînant dans la surface, des erreurs que nous répétons depuis le début de saison", admet Cheyrou. Mercredi, l'AJ Auxerre devra donc faire preuve de plus de vigilance. Distancé en championnat, le Partizan joue lui aussi de son côté une bonne partie de sa saison et l'équipe, qui évoluera sous la pression de ses supporteurs mécontents des résultats, risque de déplorer l'absence de plusieurs joueurs blessés. Le match s'annonce tendu.
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